top of page

Create Your First Project

Start adding your projects to your portfolio. Click on "Manage Projects" to get started

A LIGHTER NOTE

Ce projet vise à revitaliser Beyrouth en transformant le bâtiment controversé de l’EDL, conçu pendant les années 1960, en un symbole d’espoir et de mémoire collective. L'objectif est de s'inspirer de l'âge d'or de Beyrouth, qui, après l'indépendance du Liban en 1943, devint une capitale intellectuelle et financière. À l'instar de « L’Albergo Diffuso » en Italie, ce projet souhaite offrir une expérience unique en intégrant des espaces culturels et communautaires, tels que des ateliers, expositions, cafés littéraires, studios d’artistes, bibliothèques, et un auditorium, tout en capturant l’essence de la rue de Gemmayzeh.
Le projet s'inspire du style musical de Charlie Parker, notamment dans sa manière de construire des phrases rythmiques en lien avec les structures d'accords et d'espaces, afin de créer une expérience architecturale rythmée et fluide. De même que Parker revisite des progressions d’accords existantes en y ajoutant sa touche personnelle, ce projet revisite l’EDL pour en faire un espace vibrant et moderne, sans pour autant effacer son histoire.

En appliquant les principes de Parker, le projet introduit une « promenade architecturale » qui fonctionne comme une ligne mélodique continue reliant divers espaces fonctionnels et artistiques, semblable aux phrases de Parker qui traversent des lignes de mesure. Chaque fonction, comme les ateliers, les espaces d'exposition, ou les cafés, est pensée comme une « phrase » autonome, mais intégrée dans une séquence cohérente, permettant aux usagers de passer d'un espace à l'autre avec un sentiment d’élan.

Le concept d’espace négatif, ou d’intervalles, est également emprunté au jeu de Parker, qui accorde de l'importance aux silences et aux espaces entre les notes pour structurer son rythme. Dans le projet, les espaces ouverts ou intermédiaires agissent comme ces silences musicaux, permettant des pauses visuelles et des aperçus, tout en clarifiant la relation entre les fonctions publiques et résidentielles. L’alternance entre ces espaces et les éléments de surprise dans les façades reproduit les ruptures de rythme que Parker crée avec des figures rythmiques inattendues.

Enfin, les blocs opaques et transparents sur les façades rappellent la dynamique et la diversité dans la musique de Parker, où des notes longues et courtes se mêlent pour générer un rythme vivant. Tout comme ses progressions d’accords rafraîchissent des standards, l’architecture du projet intègre des repères visuels colorés et dynamiques pour symboliser l’expérience musicale, rendant ainsi hommage à l’esprit de la rue de Gemmayzeh et des années 60 à Beyrouth.

bottom of page